LEXIQUE

Air primaire :

On appelle air primaire la totalité de l’air entrant dans le four par le brûleur.
L’air primaire correspond souvent à de l’air neuf soufflé à vitesse élevée, soit naturellement, soit via des buses qui accélèrent la vitesse.
Il alimente la base des flammes et permet ainsi d’assurer la combustion du bois. On peut alors modifier la forme de la flamme en faisant varier le débit et la pression d’injection.
L’air primaire est utilisé dans les systèmes à induction qui engagent un air secondaire.

Air secondaire :

À la différence de l’air primaire, l’air secondaire assure la combustion des gaz. C’est de l’air préchauffé qui apporte l’oxygène dans le foyer plus particulièrement dans la zone de postcombustion qui se trouve au niveau des fumées.
À la combustion de l’air primaire avec le bois, s’ajoute donc la postcombustion de l’air secondaire avec les gaz.

Âtre :

L’âtre est le foyer d’une cheminée. Cette partie de la cheminée est donc l’endroit où le feu brûle, où a lieu la combustion du bois. L’âtre est un foyer ouvert où une très forte déperdition de chaleur s’opère.
Il faut savoir que les ¾ des calories générées par la combustion du bois disparaissent dans le conduit de fumée et ne sont donc pas restituées dans l’habitat. C’est pour cette raison que le foyer ouvert est davantage un élément d’agrément et de décoration qu’un système de chauffage à part entière.

Atrier :

Un atrier, aussi appelé maître-atrier, est le professionnel de l’âtre de la cheminée. Il réalise, installe et restaure tout types de cheminées à foyer ouvert grâce à des techniques plus ou moins anciennes.
Autrement dit, un atrier met en forme des matériaux ou des éléments de décoration qu’il assemble ensuite, tout en respectant la forme et les caractéristiques du foyer, des avaloirs, des trappes d’obturation et des conduits d’évacuation.
De nos jours, est également considéré comme atriers, tous les fabricants de poêles pour le chauffage.

B.B.C :

Bâtiment Basse Consommation. Le BBC est un label qui vise à limiter la consommation énergétique des bâtiments neufs ou à rénover.

Bâtiment basse consommation :

Un bâtiment « basse consommation » consomme moins de 50kWh/m² à l’année en énergie primaire pour le chauffage, l’eau chaude (sanitaire), la ventilation, l’éclairage et le rafraîchissement.
Ce type de bâtiment peut bénéficier du label BBC délivré par un organisme de certification.

Bistrage :

On appelle bistrage, l’encrassement goudronneux et brunâtre des foyers et des conduits de fumée. La formation du bistre est accentuée par l’humidité des combustibles utilisés ou celle des parois des conduits.

Bois :

Matière première naturelle, le bois a de multiples usages dans la construction. Depuis des milliers d’années, il sert au chauffage des individus.

Bois de chauffage :

Le bois de chauffage est un combustible. Il sert à alimenter plusieurs types de générateurs tels que les chaudières à bois, les inserts et les cheminées.

Bois déchiqueté :

Egalement appelé « plaquettes », il est obtenu par le broyage de branches ou produits issus d’activités forestière, paysagère (houppiers, rémanents…) ou industrielle (palettes non souillées…). Les plaquettes mesurent de 2 à 5 cm de longueur. L’unité de mesure est le mètre cube apparent ou Map.

Bois énergie :

On entend par bois énergie, les différents biocombustibles existants. Il existe ainsi les granulés, les bûches, les briquettes, les plaquettes…
Le bois énergie est cadré au niveau de sa qualité (taux d’humidité, homogénéité…) et au niveau de son prix.
Il peut ainsi être comparé au gaz, au fioul, à l’électricité et à d’autres énergies. C’est une énergie renouvelable.

Boisseau :

Un boisseau ou « conduit traditionnel » est un élément de construction réalisé en maçonnerie. Grâce au boisseau, il est alors possible de monter une cheminée par empilement.
Les avantages sont :
– Une meilleure sécurité : qualité et fiabilité des matériaux
– Une meilleure étanchéité : conduits non poreux contrairement au boisseau
– Une meilleure garantie : produit fabriqué sans colle ni ciment
– Économiques : temps de pose et encombrement minimum

Bouquet de travaux :

Le bouquet de travaux est un ensemble de travaux cohérents dont la réalisation simultanée augmente sensiblement l’efficacité énergétique d’un logement et implique une économie réelle d’énergie.
L’obtention du prêt à taux zéro à savoir l’éco-prêt, peut être conditionnée par la réalisation d’un bouquet de travaux.

Bûche :

Particulièrement appréciée par les particuliers, la bûche est le combustible le plus utilisé. L’unité de mesure la plus courante est le stère. Le stère constitue un lot de bûches d’un mètre de longueur, empilées de façon à former un parallélépipède d’un mètre de côté et d’un mètre de hauteur.
Au niveau du conditionnement, les bûches se présentent sous la forme de rondins ou en quartiers. Le contenu énergétique des bûches est en moyenne de 1500 kWh à 2000 kWh par stère.

Buse :

On appelle buse de chauffage, l’orifice situé sur l’appareil de chauffage. Le conduit de raccordement vient se connecter à elle et c’est par cette buse que s’échappe la fumée.
En clair, la buse est la pièce qui raccorde un appareil de chauffage au conduit de fumée.

Calorifuge :

Le calorifuge est un matériau qui réduit et empêche toutes déperditions de chaleur. Autrement dit, le calorifuge conserve la chaleur et l’empêche de se diffuser à l’extérieur.
C’est donc un matériau nécessaire pour isoler les canalisations de chauffage et d’eau chaude sanitaire, en particulier dans les locaux non chauffés.

Calorifugeage :

Le calorifugeage correspond à l’isolation thermique des canalisations d’eau chaude (sanitaire et chauffage) dans les zones qui sont non ou peu chauffées. Il permet ainsi de réduire et d’éviter les déperditions d’énergie entre la chaudière et les points de distribution de la chaleur.

Carneau :

Un carneau est un conduit horizontal qui permet de relier un ou plusieurs appareils à un conduit de fumée. Ce conduit de cheminée sert à évacuer la fumée, l’air et les résidus de la combustion.

Chaudière :

Une chaudière est un appareil qui transforme un combustible solide, liquide ou gazeux, ou l’électricité en énergie calorifique.
Cette énergie calorifique créée par la chaudière va être communiquée à un fluide caloporteur (air, eau, vapeur) dont le rôle est de l’acheminer vers les appareils de chauffage.
Productrice de chaleur, une chaudière fonctionne aussi bien dans un système de chauffage central à eau chaude que dans un système de chauffage industriel.
Une chaudière est composée de plusieurs éléments :
– un brûleur
– un corps de chauffe
– un échangeur de chaleur
– une pompe de circulation
– un vase d’expansion
– un ventilateur (selon modèle)

Chaudière à bois :

C’est une chaudière utilisant le combustible bois dans toutes ses formes : bûches, copeaux, sciures, granulés, … Selon le type de combustible, la technologie et la conception de la chaudière bois diffèrent. Une chaudière à bûches traitera la combustion du bois différemment d’une chaudière à granulés.

Chaudière à condensation :

Ce sont les chaudières les plus récentes. Elles permettent de réaliser un bénéfice s’élevant jusqu’à 30% d’économie de combustible.
Pour ce faire, ces chaudières condensent les produits de combustion ce qui permet un meilleur rendement par rapport à une chaudière standard.

Chaudière haut rendement :

C’est une chaudière où la température d’eau est généralement limitée à 50°C ce qui nécessite le maintien de la température de la chaudière.

Chauffage :

Le chauffage est l’action de transmettre de l’énergie thermique. Il est utilisé pour maintenir ou améliorer des conditions de température vivables pour les êtres vivants dans les espaces clos constituant des lieux de vie. Dans ce cas, l’objectif du chauffage est d’améliorer le confort thermique d’un espace à vivre.

Chauffage au bois :

Le chauffage au bois est le mode de chauffage utilisant l’énergie bois. Le chauffage au bois est généré par des chaudières qualifiées de grosses puissances, le plus généralement à alimentation automatique ou des chaudières bois que ce soit à bûches, à granulés bois ou pellets, à copeaux… Considéré comme un chauffage à énergie renouvelable, le chauffage au bois ne crée pas plus de CO2 qu’il en absorbe dans sa durée de vie, lors de son cycle de transformation du bois jusqu’à sa combustion.

Chauffage basse température :

Le chauffage « basse température » a une consommation inférieure au chauffage traditionnel. En effet, un chauffage traditionnel peut avoir des températures pouvant aller jusqu’à 90° alors qu’un chauffage basse température n’excédera pas une température proche de 55°.
Le générateur peut être une chaudière dite à condensation ou une PAC. Les émetteurs utilisés sont des radiateurs de grande surface et/ou un plancher chauffant.

Chauffage central :

On appelle chauffage central, l’installation de chauffage principale avec une chaudière gaz ou fioul. Ce type de chauffage est né avec l’exploitation des énergies fossiles dans les grands ensembles d’habitation.
Ce chauffage central distribue un réseau bitube qui va alimenter les radiateurs ou les planchers chauffants de l’habitation. Ainsi, le chauffage central se distingue du chauffage dit ponctuel comme les poêles à bois ou à mazout.

Chauffage complémentaire :

Le chauffage complémentaire est un chauffage qui n’est pas indispensable. En cas de besoin, un chauffage complémentaire sera installé pour répondre à des besoins de confort dans l’habitation si la température souhaitée n’est pas atteinte par le chauffage principal.

Chauffage d’appoint :

On entend par chauffage d’appoint, un complément au chauffage central. Le chauffage d’appoint est soit intégré dans la chaufferie, soit directement placer dans la pièce à chauffer. Il peut se présenter sous la forme d’un convecteur électrique d’appoint.

Chauffage seul :

On entend par chauffage seul, une chaudière dite simple service qui répond à la fonction de chauffage des locaux. Cette chaudière simple service est donc à distinguer d’une chaudière double service qui assure la production d’eau chaude sanitaire.

Chaufferie :

Une chaufferie est un local technique qui regroupe l’ensemble des chaudières et tous les équipements voués à garantir le bon fonctionnement du chauffage, puis généralement la production et le stockage de l’eau chaude sanitaire.

Cheminée :

Une cheminée est un conduit aménagé qui consiste à évacuer des produits de combustion provenant d’un générateur de chaleur. En clair, une cheminée permet d’évacuer des gaz et des fumées d’un foyer ouvert, d’un poêle ou d’une chaudière.
La différence de densité des gaz chauds par rapport à l’air permet l’évacuation. Elle doit être favorisée par la ventilation et parfois soutenue par des dispositifs techniques.

CO2 :

Le dioxyde de carbone, plus connu sous le nom de gaz carbonique est un composé chimique. Le CO2 est formé d’un atome de carbone et de deux atomes d’oxygène. Le CO2 est donc un oxyde de carbone.

Comburant :

Se dit d’un corps qui, en se combinant avec un autre corps, provoque la combustion de ce dernier

Combustible :

Un combustible est une matière qui peut brûler. En présence d’oxygène et d’énergie, un combustible peut se combiner à l’oxygène qui servira alors de comburant dans une réaction chimique. Cette réaction génère de la chaleur qu’on appelle la combustion.

Débistrage :

Action destinée à éliminer les bistres (goudron) à l’aide d’une machine électrique composée d’un flexible et d’une tête rotative équipée de 12 câbles dotés de petites masselottes. Cette machine, en venant frapper modérément sur les parois intérieures du conduit, casse et décolle le bistre.

Dévoiement :

Dans un conduit de fumée, un dévoiement est la partie qui constitue une déviation. Il est conseillé, pour le bon fonctionnement de l’installation, que le conduit de dévoiement qui évacue les fumées et les gaz vers l’extérieur soit le plus droit possible.

Dioxyde de soufre :

C’est un gaz sans couleur et ininflammable avec une odeur pénétrante qui irrite les yeux et les voies respiratoires. Il réagit sur la surface d’une variété de particules en suspension solides, il est soluble dans l’eau et peut être oxydé dans les gouttelettes d’eau portées par le vent. Le dioxyde de soufre provient principalement de la combustion des combustibles fossiles (charbons, fuels, …), au cours de laquelle les impuretés soufrées contenues dans les combustibles sont oxydées par l’oxygène de l’air O2 en dioxyde de soufre SO2.

DTU :

Un DTU est un document contenant des règles techniques et spécifiques à respecter dans des travaux de construction, de rénovation et de réhabilitation. Ce sont donc des normes à respecter.
Les DTU contiennent ainsi les règles techniques relatives à l’exécution des travaux de bâtiment. Les professionnels de la construction reconnaissent et approuvent les DTU qui font office de références pour les experts des assurances et des tribunaux.
Le non-respect des DTU peut engager l’exclusion des garanties offertes par les polices individuelles de base.

Écart au feu :

L’écart de feu est une distance minimale est à respecter entre les parois intérieures d’un conduit de fumée et tous les éléments combustibles en traversée de toiture.

Energie renouvelable :

Une énergie est dite renouvelable lorsqu’elle l’est indéfiniment et en permanence à l’échelle humaine. Les énergies renouvelables constituent donc un ensemble de techniques de production d’énergie dont la fabrication ne débouche pas sur l’extinction de la ressource initiale.
Les 7 types d’énergies renouvelables :
– L’énergie solaire
– L’énergie solaire thermique
– L’énergie photovoltaïque
– L’énergie éolienne
– L’énergie hydraulique
– La biomasse
– L’énergie géothermique

Faîtage :

Bien souvent le faîtage est confondu avec le faîte qui est l’arête du toit.
Le faîtage est, quant à lui, l’ouvrage qui permet de joindre les deux versants. Il a plusieurs caractéristiques techniques : il doit garantir l’étanchéité de la couverture d’un bâtiment mais également sa solidité.
Lorsque l’on réalise l’étanchéité de la couverture d’un bâtiment, le faîtage représente un élément important et à ne pas sous-estimer.

Foyer :

Également appelé « âtre » de la cheminée, le foyer, entièrement réalisé en matériaux réfractaires, est le lieu où le feu brûle. Un foyer peut être ouvert ou fermé. La paroi du fond s’appelle le cœur, celle horizontale étant la sole foyère.

Fumée :

La fumée est un mélange, plus ou moins dense, de couleur variable, de gaz, de vapeur d’eau et de différentes particules plus ou moins fines. La fumée se dégage d’un corps en combustion ou porté à très haute température.

Fumisterie :

La fumisterie est la profession du fumiste. L’activité professionnelle du fumiste a plusieurs aspects : D’une part, il est qualifié dans l’entretien des cheminées et d’autre part, il a les compétences pour installer des appareils de chauffage.

Granulé de bois :

Issu du compactage des sous-produits de la transformation du bois, le granulé de bois est un petit combustible. Tout comme la sciure, il est affiné, séché puis compressé sans colle ni additif.

Hérisson :

Le hérisson est l’outil indispensable pour le nettoyage et le ramonage optimal du conduit de fumée. Un hérisson se présente sous la forme d’une brosse cylindrique ou sphérique. En nylon ou en acier, les fines lames flexibles qui composent cette brosse permettent d’entretenir la propreté du conduit de fumée.

Insert :

Un insert est un appareil à double cloison, en fonte. Comportant une ou plusieurs portes, cette chambre de combustion métallique s’encastre dans une cheminée déjà existante afin de créer un véritable appareil de chauffage.

Joint d’étanchéité :

Dans un conduit, un joint représente le cordon circulaire souple (généralement en élastomère) qui est disposé à l’emboîtement des éléments du conduit. Ainsi, il renforce son étanchéité.
Plus généralement, un joint fait le lien entre deux éléments quelconques de même nature ou de nature hétérogène. Il est représenté par une ligne séparative et le garnissage ou calfeutrement d’un interstice.

kWEP :

Kilo Watt Heure d’Energie Primaire.

Maison à énergie positive :

Une maison à énergie positive est une maison qui produit davantage d’énergie qu’elle n’en consomme.

Maison à basse consommation :

Une maison « basse consommation » est une maison dont la consommation d’énergie primaire est inférieure ou égale à 50 kWh / m² par an.

Maison bioclimatique :

Une maison bioclimatique est une maison conçue pour s’adapter au climat et à l’environnement. Elle profite des apports solaires et de la ventilation naturelle, conserve la fraîcheur en été et limite ainsi ses besoins énergétiques.

Maison passive :

L’habitat passif est une notion désignant un bâtiment dont la consommation énergétique au m² est très basse, voire entièrement compensée par les apports solaires ou par les calories émises par les apports internes (matériel électrique et habitants).

Monoxyde de carbone :

Le monoxyde de carbone est la plus simple des oxydes du carbone. Sa molécule se compose d’un atome de carbone et d’un atome d’oxygène ; sa formule brute s’écrit CO.

Orifices de ramonage :

C’est au cours du ramonage que les orifices prennent tout leur sens. Ces orifices de ramonage vont permettre l’évacuation des déchets et des suies détachés au cours des actions de nettoyage et de ramonage.

Oxyde d’Azote (NOx) :

Famille des oxydes d’azote couramment regroupé sous la formule NOx et comprenant les composés suivants : le monoxyde d’azote (NO), le dioxyde d’azote (NO2), le protoxyde d’azote (N2O), le tétraoxyde de diazote (N2O4), le trioxyde d’azote (N2O3).

Pellet :

Issu du compactage des sous-produits de la transformation du bois, le pellet est un petit combustible. Tout comme la sciure, il est affiné, séché puis compressé sans colle ni additif.

Performance technique :

La performance technique d’un isolant est mesurée par le coefficient U exprimé en W/m²K et son inverse, le coefficient de résistance thermique R (m²K/W) ; plus U est faible, plus performant est l’isolant.

Perte de charge :

Les pertes de charge correspondent à la somme entre la longueur géométrique du conduit de cheminée (partie verticale et partie horizontale) et la longueur prenant en compte les changements de direction ou de diamètre sur le passage des fumées.

Plaquettes :

On appelle « plaquettes », des petites lamelles en bois issues d’un dérivé de bois déchiqueté. La contrainte d’utilisation de ces plaquettes est leur niveau d’humidité. Il est primordial d’utiliser des plaquettes séchées car elle constituent un combustible de qualité.

Platelage :

Terme de charpente, on appelle platelage l’ensemble de lames de bois, de planches assemblées bord à bord nécessaires pour constituer une sorte de plancher en chêne de charpente bien dressé, avec ou sans clé dans les joints.

Poêle :

Un poêle fait partie des différents systèmes de chauffage existants. Comme une cheminée, il se trouve dans une pièce, le plus souvent dans la pièce principale et se raccorde toujours à un conduit de fumées. Afin d’apporter de la chaleur dans l’habitat, le poêle fonctionne par rayonnement.

Poêle à bois :

Le poêle à bois est un système de chauffage localisé fonctionnant à l’énergie bois. Il rayonne la chaleur et s’installe près d’un mur avec un raccordement à un conduit de fumées. Les poêles à bois fonctionnent comme une cheminée et fournissent les rendements d’un foyer fermé.

Poêle à granulés :

Un poêle à granulés est un poêle à bois utilisant comme combustible du granulé de bois ou pellets (appellation anglaise de granulés). Ce dernier a l’avantage d’être calibré, séché et d’un rendement calorifique important.

Poêle en faïence :

Un poêle en faïence est un poêle à bois reconnaissable grâce à ses portes. En effet, ce style de poêle est recouvert de faïences spécifiques dans le but d’obtenir une grande masse calorifique et une faible température superficielle.

Poêle en pierre :

Les poêles en pierres sont une catégorie de poêle à bois qui sont revêtu de pierres particulières qu’on appelle pierres stéatites. La pierre stéatite, encore connue sous le nom de pierre ollaire est une roche très tendre, principalement composée de talc.

Pouvoir calorifique :

Le pouvoir calorifique d’un combustible à la température T est égal à la quantité de chaleur dégagée par la combustion complète sous pression atmosphérique normale de l’unité de quantité de ce combustible (pouvoir calorifique massique pour l’unité de masse, volumique pour l’unité de volume ou molaire pour une mole). Les éléments nécessaires à la combustion et les produits de la réaction sont pris dans les mêmes conditions de pression et de température.

R.A.L :

On appelle RAL, un nuancier international de couleurs créé par une institution allemande en 1927. Le RAL a fait naître un langage de communication universel, standardisé et numéroté. En effet, le code RAL a une présentation plutôt commune, sous forme d’un jeu de cartes en éventail, une carte par couleur avec l’échantillon de la couleur et le code RAL associé.

Raccordement :

Un raccordement est un système situé entre la buse de l’appareil et le conduit de fumée. Il va ainsi permettre d’évacuer en toute sécurité les produits de combustion.

Ramonage :

Le ramonage consiste à nettoyer un conduit de fumée (cheminée bois, gaz, fioul) afin de le débarrasser de la suie. Le ramonage s’effectue par action mécanique directe de la paroi intérieure du conduit de fumée grâce à une brosse télescopique (communément appelée un hérisson). Le ramonage est obligatoire 1 à 2 fois par an pour une question de sécurité afin de prévenir tout risque d’incendie de cheminée et d’intoxication au monoxyde de carbone.

Ramonage chimique :

Le ramonage chimique consiste à brûler des bûches de ramonage spécialement conçues pour le nettoyage de conduit présentant des dépôts de bistre. Par leur combustion ces bûches libèrent des agents chimiques qui décollent le bistre des parois du conduit.

Rampant :

On appelle rampant, la partie de la toiture qui se trouve inclinée.

Règlement sanitaire et départemental :

Le Règlement Sanitaire Départemental (RSD) a été créé pour apporter une définition claire sur les conditions d’occupation, d’utilisation et d’entretien des habitations, de leurs équipements et de leurs dépendances.
La préoccupation première est la sécurité sanitaire des occupants.

Rendement :

Pour un appareil de chauffage, le rendement représente l’efficacité énergétique à savoir l’énergie restituée par rapport à l’énergie consommée. En toute logique, un rendement efficace est un rendement élevé.

Résistivité thermique :

La résistivité thermique correspond à la résistance due au transfert de chaleur, généralement employée pour les conduits de fumées isolés.
L’unité de la résistivité thermique est le mètre carré kelvin/watt (m²°K/W)

Rosace :

On appelle rosace, un élément de finition du conduit. La rosace se place autour du conduit, au niveau de la traversée de toiture. Elle apporte généralement au conduit de fumée une finition esthétique.

Second-œuvre :

À contrario de gros-œuvre, on associe le terme second-œuvre à tous les travaux et ouvrages dans le bâtiment qui ne participent pas à la stabilité et à la cohésion d’une construction.
Les travaux et ouvrages de second-œuvre sont donc à distinguer des travaux et ouvrages de gros-œuvre qui s’opère, en toute logique en amont du second-œuvre.

S.H.O.N. :

C’est le calcule de la surface hors oeuvre nette (S.H.O.N). Cette surface est à la base du calcul des droits à construire (permis de construire) ainsi que les différentes taxes liées aux constructions (taxe d’habitation, taxe locale d’équipement)

Silicone :

Le silicone est un matériau élastique gras qui est utilisé pour l’étanchéité à l’eau et aux gaz. Il se présente alors sous la forme d’un joint élastomère.

Silo :

Enceinte maçonnée, métallique, textile… le silo permet de stocker tous les combustibles bois tels que les granulés de bois ou pellets qui peuvent alimenter automatiquement une chaudière bois.

Siphonnement :

Le principe de siphonnement tient du fait de siphonner c’est-à-dire de transvaser une matière d’un endroit à un autre. Dans les cheminées, un siphonnement peut se produire lorsque deux conduits de fumées sont construits l’un à côté de l’autre.

Solin :

Dans la cheminée, le solin est la pièce métallique située entre le matériau de couverture et le conduit de cheminée en traversée de toiture, qui permet une étanchéité optimale.

Solivage :

Le solivage est l’ossature d’un plancher, il constitue l’ensemble des solives d’un édifice, d’une construction. Le solivage est aussi un calcul pour déterminer le nombre de solives qu’on peut extraire d’une pièce de bois.

Solive :

Une solive est une pièce de charpente placée horizontalement en appui sur les murs ou sur les poutres afin de soutenir le plancher.

Soubassement :

Le soubassement, aussi appelé le socle de la cheminée, est l’ouvrage sur lequel repose l’ensemble de la cheminée.
Ce soubassement permet ainsi, dans le cas souhaité, de rehausser la cheminée.

Souche :

Couramment appelée la sortie de toit, la souche représente la dernière pièce du conduit. Partie extérieure du conduit, la souche est visible sur le toit. Elle joue un rôle important dans l’efficacité du tirage de la cheminée.

Soupape de sécurité :

Dans une installation de chauffage, la soupape de sécurité est un dispositif nécessaire pour protéger le circuit d’une montée de pression qualifiée de dangereuse. Pour ce faire, la soupape de sécurité laisse le fluide surcomprimé s’échapper.

Stère :

Les stères de bois constituent des volumes de rondins de bois. Le stère de bois est marqué par un certain facteur d’empilage qui représente d’un côté, le volume apparent et le volume de bois réel de l’autre. Plus le diamètre des rondins est faible, plus le facteur d’empilage sera grand.

Support au sol :

Le support au sol supporte la charge du conduit vertical. Il est complété de supports muraux tous les dix mètres et de colliers muraux tous les 2,5 mètres.
Dans le but de s’adapter à toutes les conditions, le support au sol est réglable en hauteur.

Support au toit :

Le support au toit vient, comme son nom l’indique, soutenir la structure porteuse de la toiture en se fixant à elle (généralement une charpente).
Le support au toit va donc guider le conduit et le maintenir dans l’axe du solin qui lui, apporte une étanchéité optimale. Pour tenir son rôle, il nécessite d’être réglé en fonction de l’angle de la toiture.

Support mural :

Le support mural supporte la charge du conduit et doit être positionné tous les dix mètres. De plus, le support mural va avoir une seconde importance puisque il est aussi le guide principal du conduit. Les colliers muraux le complètent tous les 2,5 mètres.

Support plancher :

Dans les montages à l’intérieur de l’habitation, le support plancher joue un rôle de guide pour le conduit de fumées lors du passage de plancher.
Le support plancher se distingue du support mural et du support au sol. Il ne sert en aucun cas à la reprise de charge.

Taux de combustion :

On appelle taux de combustion, la vitesse de consommation d’un combustible par le feu.

Té :

Un té fait partie d’un montage de cheminée et peut être employé avec une trappe de ramonage. Cet élément de conduit permet de raccorder le conduit et l’appareil de chauffage.

Terminal :

Un terminal se trouve uniquement sur des chaudières de types étanches. Le terminal d’une chaudière représente la partie supérieure qui permet d’évacuer les gaz brûlés.

Tirage :

Le tirage se définit comme étant la différence de pression existante entre l’intérieur et l’extérieur du conduit, lié directement à la différence de poids spécifiques entre l’air ambiant (relativement froid) et les fumées qui circulent à l’intérieur de la cheminée.

Tirage forcé :

Egalement appelé tirage en surpression, le tirage forcé se produit lorsque les pertes de charge sont supérieures au tirage théorique.
Dans ce cas, la valeur que nous donne le tirage forcé correspond à la pression artificielle qui doit s’effectuer sur les fumées pour ensuite les évacuer à l’extérieur de la cheminée. Nous pouvons obtenir cette pression artificielle à l’aide de ventilateurs ou de brûleurs situés sur les générateurs de chaleur.

Tirage naturel :

Aussi appelé tirage de dépression, le tirage naturel se produit lorsque le tirage théorique est supérieur aux pertes de charge.

Tirage réel :

Le tirage réel est la différence entre le tirage théorique et les pertes de charges. La conception de la cheminée doit prendre en compte l’évacuation des fumées en tirage naturel.

Tirage théorique :

Pour le tirage théorique, la densité est un paramètre lié inversement à la température. Plus la température est élevée, plus la densité est basse.
De ce fait, plus la différence sera grande entre la température des fumées et la température de l’air, plus le tirage sera important.

Trappe d’obturation :

Également appelé volet d’obturation, une trappe d’obturation permet de fermer le conduit lorsque le foyer ne fonctionne pas. Cet obturateur est le plus souvent incorporé à l’avaloir de la cheminée.

Trappe de visite :

Une trappe de visite est une porte aménagée sur le côté du conduit de fumée. Elle permet de réaliser des inspections et de faciliter les prises d’échantillons.

Il est très important qu’une trappe de visite parfaitement conçue soit étanche et ne modifie en rien les caractéristiques physiques du conduit.

Trémie :

Une trémie est un espace vide dans un plancher ou dans un mur en construction. Ce trou donne ainsi la place de recevoir l’âtre d’une cheminée ou de faire passer un escalier, des conduits, une gaine…

TTCR :

Le taillis à courte rotation, ou TCR, est une variante du mode de traitement sylvicole taillis simple. Le TTCR est une culture énergétique qui doit répondre à une double exigence : produire de l’énergie avec la meilleure efficience possible et économiser le maximum de CO2 par rapport aux énergies non renouvelables.

Tubage :

On appelle tubage un conduit de fumée avec des caractéristiques particulières. En effet, un tubage est un conduit métallique et non isolé qui s’insère dans un conduit de cheminée existant.
Grâce au tubage, il est possible de protéger et même d’améliorer le conduit de fumée et sa matière métallique améliore la résistance du conduit.

Vacuité :

La vacuité d’un conduit indique que le conduit est vide de tout obstacle, qu’il ne présente aucun défaut.
Le contrôle de la vacuité d’un conduit de fumée peut être fait seul ou bien en même temps que le ramonage.

Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) :

La ventilation mécanique contrôlée est munie au minimum d’un dispositif mécanique qui permet de transformer l’air. C’est un appareil qui favorise le confort de l’usager, contribue à l’hygiène et à la conservation des bâtiments.

Ventouse à flux dissociés ou parallèles :

Une ventouse à flux dissociés ou parallèles est un type de conduit spécifique. Cette ventouse équipe les chaudières qu’on appelle étanche. Le principe même de la ventouse à flux dissociés ou parallèles est de dissocier l’amenée d’air et l’évacuation des fumées.

Ventouse concentrique :

On appelle ventouse concentrique, un conduit double paroi qui permet d’amener l’air et d’évacuer des fumées de manière simultanée.
De ce fait, l’air comburant de la chaudière sera pris à l’extérieur du bâtiment et non plus à l’intérieur de l’habitation. La chaudière sera donc étanche.